Franc succès pour la matinale de l’Udaf du Gard, animée par Jean-Marie Petitclerc.

Ce mercredi 28 février s’est tenue la matinale du mois de février à l’Udaf du Gard. En partenariat avec la CSF, l’Udaf a eu l’honneur de recevoir Jean-Marie Petitclerc sur le sujet « Une urgence aujourd’hui : Relever le défi éducatif ». Un temps d’échange qui a rencontré un franc succès.

Sur invitation de M. Lucien BERNARD, Président de l’Udaf du Gard et de Mme Saez, Présidente de la CSF, plus d’une soixantaine de participants professionnels ou bénévoles dans le champ de l’éducation spécialisée, ont assisté à l’intervention de M. Jean-Marie Petitclerc, prêtre catholique salésien, polytechnicien, éducateur spécialisé, expert des questions d’éducation dans les zones sensibles, et écrivain sur le thème de « Urgence aujourd’hui : relever le défi éducatif ».

Le défi éducatif face aux grandes lignes d’évolution :

Pour débuter la conférence M.Petitclerc a mis en avant plusieurs grandes lignes d’évolution concernant l’éducation et la jeunesse de manière plus générale dans un monde en constante évolution :

Pour conclure sur les évolutions de ces comportements chez les jeunes il nous rappelle à quel point aujourd’hui il n’a jamais été aussi important de créer du SENS auprès de ces nouvelles générations.

Les clés de la réussite pour relever le défi éducatif aujourd’hui :

Afin de pouvoir relever le défi de ces nouveaux enjeux éducatif, Jean Marie Petitclerc nous livre lors de la deuxième partie de sa conférence 3 clés pour bâtir une relation éducative de qualité et solide.

Il débute ce point clé par une citation de Jean Bosco : « Sans confiance il n’y a pas d’éducation possible » rappelant ainsi à tous à quel point la confiance joue un rôle fondamental dans le défi éducatif. Ici, on parle de la confiance sous toute ses formes.

La « confiance en soi » : il faut aider l’enfant/ado à construire une estime de soi via le biais de la mémorisation de la réussite, mais il faut également que le porteur d’autorité soit de confiance et crédible ; en se reconnaissant comme humain et imparfait, l’enfant/ado peux l’identifier comme repère fiable.

Par la suite il rappelle que l’intergénérationnel est à l’heure actuelle moins efficace. Il est tout de même important que le jeune voit en son éducateur/prof un allié qui l’aide à trouver son chemin et qui l’accompagne dans son insertion dans la société Française et sa progression dans l’acquisition des connaissances. L’alliance représente la conjugaison de la loi et de l’amour ce qui a pour représentation un pacte qui permet de trouver le bon équilibre entre distance et proximité avec pour boussole le ressentit de l’enfant.

Il termine sur le point clé de l’espérance. Face à des jeunes de plus en plus pessimistes et défaitistes quant à l’avenir, il est essentiel de pouvoir les aider à se projeter dans l’avenir. On éduque les enfants aujourd’hui dans la perspective de demain, d’où la nécessité pour les jeunes de rencontrer des figures adultes témoins d’espérance.

Il conclut cette conférence en insistant sur le fait qu’il faut que nous relevions ce défi éducatif tous ensemble et que nous devons faire de ce défi le défi de cette génération. Enfin, il ouvre le moment d’échange/débat avec cette citation de Kant : « il est deux découvertes humaines qu’on est en droit de considérer comme les plus difficiles : l’art de gouverner les hommes et celui de les éduquer. ».